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Clarisse à l’honneur !

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Clarisse arrive à la deuxième place du classement des athlètes françaises derrière la championne du monde de cyclisme Pauline Ferrand-Prévot… Selon le journal l’Équipe, après avoir été classée troisième sportive de l’année par le Dauphiné Libéré ! Phénomène de précocité et de puissance, Clarisse Agbegnenou a été sacrée championne du
monde de judo à vingt et un ans cet été. VINGT-HUIT combats pour autant de succès, un sceptre européen et une couronne mondiale : le bilan 2014 de Clarisse Agbegnenou est comparable à celui de Teddy Riner. C’est tout dire. Comme lui, la sociétaire d’Argenteuil est la numéro 1 planétaire de sa catégorie (-63 kg). Comme lui, sa puissance et son « explosivité » sont à ranger dans la ­catégorie des exceptions.

En ­témoigne ce combat, fin août à Tcheliabinsk (Russie), en finale des Mondiaux, face à l’Israélienne Yarden Gerbi. Une dauphine ­sacrée en 2013 mais punie comme un enfant, cet été, sur un mouvement de hanche à fissurer une pile de pont. Aujourd’hui, à vingt-deux ans seulement, « Gnougnou » est devenue une terreur sur le tatami. Un cau­chemar pour l’Italienne Edwige Gwend, la Slovène Tina Trstenjak ou la leader japonaise Kana Abe. Parmi les plus fameuses – 63 kg de l’échiquier, elles cumulent ­désormais à elles trois dix défaites pour zéro victoire contre la belle Bleue. Une stakhanoviste, à en croire Ahcène Goudjil, son entraîneur de club. « Une machine », selon Lucie Décosse, ex-impératrice de la catégorie. « Un bulldozer », précise Larbi Benboudaoud, son coach référent en équipe de France.

Clarisse Agbegnenou a déjà le regard braqué sur Rio et ses Jeux. Si elle y triomphait, elle deviendrait la lauréate européenne la plus jeune de l’histoire olympique en – 63 kg. Près de deux ans après avoir battu ce record de précocité en Championnats du monde. À grand renfort de techniques de plus en plus affûtées. Et servie par un physique rare. Qui lui permet régulièrement d’arracher ses rivales avant de leur ­incruster les épaules dans le ­tapis. Ura-nage, appelle-t-on ce mouvement en japonais. « Énorme ! », s’exclame-t-on quand on est spectateur et privé de tout savoir judo. Agbegnenou est une tête de gondole pour sa fédération et un imposant outil de promotion pour sa discipline. ­Au-delà, elle dispose du potentiel et du temps nécessaires pour ­devenir la première Française double championne olympique.